Encylopédia, BD²S²M vulgaris.

B)     Explications :

Je reprends dans l’ordre décroissant le glossaire.

3) S+M. :

Le S.M., par « usage » le sadisme physique est « réservé » au S+M laissant la partie plus « intellectuelle » au D/s. En effet lorsqu’on parle de S+M. c’est clairement de pratique extrêmes et « physiques »  dont nous parlons. De la « simple » fessée à la cravache, le fouet par exemple. Certaines techniques de « contraintes » seront utilisées dans un but de « torture » ou tout du moins afin d’infliger de la douleur corporelle. La « douleur corporelle » est LA caractéristique de S.M.

La douleur « morale » et /ou émotionnelle ne faisant pas partie ni des mœurs ni de s traditions.

Dans la relation, S+M j’ai scrupuleusement laissé la définition du dictionnaire qui nous fait toucher du doigt les bornes fragiles, non de la morale mais de la vergogne de la vertu et du respect de l’intégrité physique quant à ses limites.

Dans un cadre plus « soft » nous avons tous un jour raconté la fin d’un film/livre avec un plaisir « sadique », il faut juste assumer ce « plaisir » et la honte que la société peut nous procurer.

Nous nous sommes tous d’une manière ou d’une autre « fait mal » pour voir comment ça fait, que ce soit d’aller courir en se faisant violence que de s’épiler pour être belle/beau.

Rappelons avant tout que nous sommes tous responsables devant le législateur.

Que les coups et les violences peuvent être entendu en audition dans un commissariat et recevable devant un tribunal le (pseudo) contrat établi ne constituant qu’un adminicule et ne peut en aucun cas justifier des souffrances et tortures sur un être humain. Si on peut « contextualiser » des actes et trouver des circonstances, atténuantes ou aggravantes, ces circonstances n’effacent pas les actes.

Ceci éclaircis et la responsabilité engagée de chacun devant le législateur étant rétablis et à ne pas oublier, en aucun cas, sous peine de s’égarer dans ses plaisirs.

On ne confondra pas relation S+M et « pouvoir battre sa femme » (de manière non consensuelle).

En effet la relation « cadrée » et privée du S+M ne doit pas « sortir » du cadre. Etre S+M n’est pas incompatible avec les libertés individuelles ni de défendre des causes comme femmes ou enfants battus. Il serait grave de faire des amalgames et de prendre de dangereux raccourcis quoique la mode actuelle commence à nous y pousser. En effet certains voudraient faire croire que les femmes reçoivent les coups et les hommes les donnent, sous prétexte de relation « BDSM » (en un seul mot) pour établir une relation sexuelle à base de violence.

La relation S+M peut se dispenser de « sexe », seul le plaisir de faire ou avoir mal est importante avant toute chose, et l’excitation sexuelle ne signifie pas obligatoirement d’en pratiquer l’acte. (Dans ces conditions)

Par ailleurs il ne faut pas confondre « S+M » et souffrance. Aimer infliger ou recevoir la douleur est le « moteur » de la relation ! C’est « infliger » ET/OU « recevoir » qui est le ciment de la relation : PAS la douleur en elle-même.

Certains désirent faire croire que « no pain no gain » et qu’on ne peut jouir en dehors de la douleur.

Méfiez-vous de ces extrémistes, ils ne voudront pas écouter d’autres arguments, voulant à tout prix imposer LEUR vérité et dénigrer par tous les moyens les goûts des autres. Affirmant par-là que leur goûts sont insipides et que « eux seuls » ont le vrai sel de la vie !

Je remets ici le fondement de la relation ; La liberté. Liberté de penser, d’aimer ou de ne pas aimer, ainsi donc plus largement la « tolérance » en vers l’autre et l’acceptation de la différence.

Si ces personnes ne savent pas accepter cette différence et écouter les nuances qu’y peuvent exister dans la relation S+M ne vantant que « l’extrême de la souffrance », vous savez qu’il faut les fuir au péril de votre âme.

C’est VOUS qui avez raisons d’être ceux que vous êtes et c’est EUX qui ont tort de vouloir vous faire croire qu’ils détiennent la vérité.

Il ne faut surtout pas prendre son plaisir « en fonction des autres » dans une morbide compétition et sur enchère « à la mode ».

Le « S+M » comme toutes les relations est nuancée, on peut y évoluer y progresser, revenir en arrière, bref on y fait son « petit marché » et ce n’est très certainement pas une « course » moins encore cette mode du « qui pisse le plus loin ».

De la même manière la relation S+M peut s’affranchir de relation D/s (Master/slave) et c’est le plus souvent des « indépendants », ni d’ailleurs la relation S+M n‘est l’aboutissement du B&D.

Le S+M ne constitue pas une « punition » mais bel est bien un goût personnel et j’ose le répéter l’excitation n’est pas obligatoirement sexuelle.

La relation S+M. est le plaisir dans « ressentir » et « faire » ressentir son corps d’une manière « douloureuse ».

(Pour faire un résumé « vanille »)

Le plaisir dans la souffrance n’est bien heureusement pas concurrentiel au respect de l’être humain.

 

2.5) TOP/BOTTOM :

J’insère entre le S+M et le D/s le « TOP/BOTTOM » qui prend ici toute son importance.

En effet le TOP et le BOTTOM, « haut » et « dessous ».

Celui du « dessous » est celui qui « reçoit » (les coups, allégoriques ou pas) et donc c’est le bottom qui fixe les limites qu’il peut accepter et que le TOP ne devra pas franchir. Les limites « finales » ne sont pas obligatoirement les même que les limites « pratiquées » et le TOP peut aider le bottom à « progresser » sans toutefois repousser les limites.

Apparaît ici le « slow word » de « safe word ». Notion mal comprise par les « vanilles ».

Ces deux nuances permettent de « ralentir » la relation si elle est « trop » pour le bottom et le TOP s’y tient scrupuleusement. La seconde un arrêt. Si bien que ce « mot magique » n’est pas forcément « non » et que dans une séance le « bottom » peut dire « non » sans qu’un « vanille » ne puisse comprendre qu’il ne demande pas d’arrêter.

Souvent un glissement sémantique sur le « quand une femme dit ‘non’ elle dit ‘oui’ en fait », il faudra bien faire attention à ce dangereux dérapage.

Une relation TOP/BOTTOM est comme toute la base des relations ; liberté et confiance.

On ne se « confie » pas à un inconnu et le « mot magique » est préétabli entre les parties.

Le TOP est celui qui a le contrôle : de soit même avant toute chose et il ne s’égarera pas personnellement à déraper ou se « laisser aller ». Ensuite il veille à la sécurité du bottom et de garantir les limites qui ont été fixées. Avoir ce « contrôle » et autant un plaisir que de s’y abandonner.

Cette relation est « transverse », elle s’applique aux 3 univers dans la relation de confiance.

Le TOP est le D (de D/s) et le S (de S+M.) – celui qui se contrôle et contrôle la bonne tenue du cadre.

Le Bottom est le s (de D/s) et le M (de S+M.) – celui qui reçoit « les coups » (allégoriques ou pas).

Pour le B&D Il n’y a pas « réellement » de TOP/Bottom dans la relation B&D, car il s’agit plus de ‘confiance’ ici.

Le TOP serait le Kinbakushi et m-jo (ou m-o) le bottom, par exemple.

 

2) D/s :

Il faut avant toute chose parler « Français », dans la relation D/s un verbe revient, mal utilisé : « soumettre ».

Nota bene : on écrit D.S. avec une majuscule et une Minuscule pour différencier les statuts.  Par ailleurs il s’agit d’un verbe transitif et je vous invite à réviser un peu par vous même.

Cette relation, comme toutes les autres,  est basée sur la liberté et la confiance, ce verbe se conjugue avec un pronom réfléchis. Ma soumise propose « reddition », qui convient parfaitement.

« On » ne fait pas plier l’autre et on ne « contraint » pas l’autre à son « autorité », sinon où est cette fondamentale liberté ?

Puisque basée sur la confiance la relation s’établit sur de longues discutions d’échanges si bien que le verbe trouve toute sa légitimité au pronom réfléchis et c’est le (la) soumis(e) qui SE soumet à l’autorité du dominant : en toute liberté.

Vouloir faire croire le contraire, serait de tomber dans cette mode actuelle qui veut détenir la vérité sur un monde qui existait avant elle…

Il sera faux également de croire que le (la) soumis(e) n’est pas libre de partir à tout moment. Ceux qui voudraient faire croire que l’inféodé(e) ne peut partir à tout moment se trompent de pays car ils affirment posséder la vérité !

Nous avons la chance de vivre dans un pays où chacun joui de ses libertés, puisque c’est inscrit dans le quatrième article du préambule de notre constitution : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». (Et nous avons la chance que cet article puisse s’appliquer à toute la relation BDSM, S+M, D/s et B&D)

On fuira les « machistes de pacotille » et les « gynarchistes à la gomme » qui veulent faire croire que la relation D/s se passe UNIQUEMENT dans la confrontation.  Ces extrémistes là aussi « détiennent » la vérité et tout autre argument est réfuté à leurs yeux, heureusement ils sont faciles à repérer et obtus du bulbe : à fuir.

Si vous ne vous sentez NI en confiance NI écouté(e), compris(e) encore moins, vous êtes en contact avec un « cyber trou du cul » un de ces « masterillon(ne)s » du dimanche.

« Car certains veulent faire croire que « la personne qui se soumet, n’est pas libre.
Ce qui est honteusement faux.
L’être qui se soumet, s’abandonne à son ‘Dominant’ ne perd rien.
Le « Dominant » ne lui ôte pas de liberté, ni même le pouvoir à s’en aller, si ses désirs ne sont pas satisfaits.
Ainsi le Dom de craindre que cela arrive, devra toujours être à la hauteur du cadeau qu’il lui est fait!
»

Dieu

Qu’est ce qui dans la « vie civile » pourrait faire que le(la) soumis(e) puisse ne pas partir « librement » ? Rien n’empêche la fin de la relation et « retenir » physiquement est immoral ET répréhensible (par la loi) –

Il est évident qu’il faut se méfier de la relation « M/s » Master Slave. Oubliant la loi romaine du « maître » (le Dominus) ainsi que les devoir et obligations que le Maître a envers son esclave.

De manière plus contemporaine et moins choquante, un « maître » et son animal. Il serait intolérable que quelqu’un maltraite un animal, le batte, le nourrisse mal ou pas du tout.

Le maître est responsable des agissements de son animal, s’il cause un accident, mord quelqu’un, c’est le maître qui est responsable. De la même manière si le maître ne prend pas soin de son animal le législateur peut lui faire retirer son animal.

La mode actuelle veut nous imposer la vision que nous sommes dans un « péplum » ‘made in USA ‘et que le « maître » a tous les pouvoir sur l’esclave… ce qui est presque vrai, « IL PEUT » mettre à mort un esclave… « on » oublie juste que, un esclave EST un ‘investissement’ et qu’il a une valeur, au moins marchande. Même alors le législateur peut demander des comptes quant à la « destruction » du ‘bien’.

La propriété ne donne pas libre court à tous les fantasmes, on peut en user, pas en abuser, et on ne « détruit pas » impunément quelque chose sans en rendre compte !

Ce qui s’appliquait DEJA en droit romain se conserve encore aujourd’hui, plus encore puisque nous parlons maintenant de personnes libres qui désirent entretenir une relation privée et intime dans leur libre consentement !

Cette relation me tient à cœur car le respect humain est essentiel, sinon point de confiance.

1) B&D. :

Bondage et discipline. La mode actuelle veut nous rappeler que la « discipline » n’est QUE cette chaine que les dévots avaient pour se mortifier. Ne faisant de la « discipline » qu’un gigantesque prétexte à « punition », au châtiment, corporel.

Se retranchant donc un «masterillon » pourra librement donner court à son sadisme sur une soumise et lui infliger les pires tourments sous prétexte de sa condition.

BiiP ! Faux !

D’abord le Bondage, consiste en des techniques d’entraves, contraintes du corps et la Discipline de l’esprit.

Esthétiques avant d’être douloureuses il n’est pas obligatoire que ça le soit. L’univers S+M est assez riche en cela qu’il ne faille mettre en concurrence ces plaisirs. Au contraire ils doivent être complémentaires et se mélanger délicatement en osmose, et non pas être secoués pour en faire une émulsion.

Que ce soit l’esthétique des nœuds, la délicatesse d’un collier en cuir, d’une entrave ou d’une laisse en métal, il ne faut pas perdre de vue ce premier point ; le plaisir caresse l’œil avant de flatter le corps. L’entrave ne peut devenir un objet de punition, plus encore nous vivons en société et d’avoir des marques est difficilement « explicable ». Il est en effet malaisé de pouvoir expliquer des marques aux poignets en société, sur le lieu de travail, dans la salle de bain avec ses enfants… Ce n’est pas être un « bisounours » que de préserver la pudeur de ses enfants ni de vouloir rester courtois en vers ses collègues de travail, ou « les gens » en général. On ne confondra pas la fierté d’être celui ou celle qu’on est avec une volonté ostentatoire, comme ce n’est pas antinomique avec la discrétion et que la liberté est à la base du fondement, chacun respectera les choix ainsi que les goûts de chacun avec vergogne.

La discipline n’est pas un prétexte à la torture, elle est avant tout une méthode d’instruction et d’éducation. Qu’il faille respecter certaines règles. Si dans cette relation le « châtiment » devient le moteur alors il est temps de se réorienter vers le S+M sans avoir de fausse honte ou d’orgueil mal placée. Dans la discipline c’est « l’apprentissage » qui est essentiel, et la progression qui est faite. Ma doctrine que je prône pour ma part est basée sur la récompense, que la « sanction » ne soit pas uniquement considérée comme répréhensive mais qu’il faille aussi qu’elle soit valorisante.

« Répéter souvent, se contenter de peu, récompenser toujours ». Dieu

La discipline peut s’accommoder dans la relation D/s dans la mesure où le « Dom » enseigne à la soumise mais surtout dont il est fier des progrès qu’elle accompli. Fier d’elle. Le renforcement positif et de valoriser le progrès seront toujours plus efficace dans le parcours de celui qui reçoit l’enseignement que dénigrements et réprimandes. Nous sommes tous allés à l’école et nous savons tous de quoi il en retourne, je n’aurai pas l’impolitesse de vous le remémorer ou de faire remonter ces souvenirs. Nous travaillions mieux flattés par un compliment que réprimés par une punition quand bien même justifiée.

Conclusion :

Dans tous les cas s’il n’y a pas « dialogue » et que l’autre essaye de vous faire entendre par tous les moyens SON point de vue et vous faire adhérer à SA vision, il s’agit d’un(e) extrémiste. Nous y sommes plus habitués quand ce sont des « fanatiques » de religion, mais c’est le même procédé de « persuasion » également. La fermeture du dialogue est un signe qui ne trompe pas. L’intolérance en est un autre, à ne pouvoir tolérer un autre point de vue… Et donc de ne pas accepter, de n’être « sincèrement » pas d’accord et de pouvoir avoir des goûts différents (Ailleurs je donnerai les clefs et les marqueurs des manipulateurs).

Personnellement je détesterai que TOUT LE MONDE aime la glace à la pistache, j’en aurai moins pour moi ! Et il y a tellement de parfum de glace, qu’on puisse prendre AUSSI plusieurs parfums, les mélanger à notre goût.

Si ça s’applique à la glace, ça doit pouvoir s’appliquer au B&D, D/s et S+M (TOP/BOTTOM).

 

J’ai établi le constat simple que plus l’interlocuteur parle fort, moins il a à dire.

De sorte que plus « violent » sera son propos moins légitime il sera.