Mentor et Charge

Des rôles et des définitions.

 

Dans « Maître selon » moi j’ai donné MA définition du mot « maître » et moins de son rôle.

 

Je vous propose, un peu par manque de temps et par paresse, la définition de Maître Thiabud.

Cela dit sa vision est assez honnête et je en vois pas de raison de réinventer la roue.

Ce texte provient de « Maître Thiabud  » qu’il n’y ait pas d’équivoque.

 

Dans sa difficile quête du Maître idéal, une docile novice est toujours confrontée à de nombreuses difficultés et se trouve tourmentée par mille questions et mille hésitations : Qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce que je recherche réellement ? De quoi ai-je envie et qu’est-ce que je ne veux absolument pas expérimenter ? Comment reconnaître un vrai Dom ? Un bon Maître ? Comment savoir si c’est Lui qui pourrait me convenir ? De quoi sera faîte ma future vie ? Serai-je à la hauteur de Ses espérances ? Etc.…

D’ailleurs il n’est pas superflu de rappeler que c’est toujours la soumise qui choisit son Maître ou sa Maîtresse. Du moins il devrait normalement en être ainsi… En somme, le Dominant propose (ses connaissances, ses compétences, ses qualités, ses extravagances, sa vision de la relation etc.…), et la docile dispose – en toute connaissance de cause et après mûre réflexion.

Toutefois trouver la bonne personne peut se révéler fastidieux et long. A moins d’un gros coup de chance, c’est plutôt en mois voire en années qu’il faut calculer… Pour une docile comme pour un Dominant, attendre l’Autre est désagréable, et l’on a alors le sentiment de perdre un temps précieux et de stagner dans son évolution. Car s’il n’y a pas de soumise sans Maître, l’inverse est tout à fait vrai également…

Dans cette situation, il existe une option vraiment intéressante et pourtant très méconnue : En attendant d’être soumise, la docile peut devenir la « charge » d’un « Mentor ». Un Mentor est un Dominant (homme ou femme) expérimenté, pédagogue et suffisamment disponible pour accompagner une docile le temps qu’elle se forme correctement et qu’elle trouve son bonheur.

Le Mentor n’est absolument pas le Maître de la charge (on dit « charge » non pas parce que la docile est un poids pour le Mentor, mais parce qu’il est responsable d’elle, qu’il en a la charge), et les rapports qu’il entretient avec elle, sont honnêtes et désintéressés. A vrai dire, le Mentor est tout à la fois le professeur, le conseiller, le guide, le confident et le protecteur de la charge.

Il n’est pas nécessaire que Mentor et charge soient véritablement compatibles quant à leurs goûts et leurs pratiques BDSM ; Ils ne sont de toute façon pas destinés à les partager en tant que Maître et soumise (bien qu’il arrive parfois qu’une charge finisse par demander à son Mentor de devenir son Dom…). Il n’est pas non plus obligé qu’ils se rencontrent physiquement ; Leur relation pouvant se limiter aux échanges « virtuels ».

Aucun contrat ne doit lier les deux parties, mais il est d’usage que la docile demande au Dominant de son choix, par le biais d’une lettre motivée, s’il veut bien accepter de devenir son Mentor. Elle ne doit pas faire sa demande au premier venu naturellement. Il sera précisé clairement l’étendue de la « mission » du Mentor pour éviter tout malentendu :

Peut-être que la docile a seulement besoin d’un avis extérieur pour choisir son Dom. Peut-être a-t-elle besoin avant cela de conseils pour optimiser sa recherche. Plus antérieurement encore, peut-être a-t-elle besoin qu’on lui enseigne les subtilités du BDSM ; Ou même, peut-être qu’elle en est juste au début de son cheminement et qu’elle a besoin qu’on l’aide à comprendre pourquoi elle se sent attirée par la soumission et le mode de vie qui s’y rapporte.

A chaque fois qu’elle en ressent l’utilité, la charge contacte son Mentor et lui expose le plus ouvertement et le plus précisément son problème, sa question, son état d’âme éventuellement. Mais elle ne doit pas abuser du temps précieux du Mentor ni se reposer complètement sur lui pour avancer. La soumission est une démarche très personnelle, et c’est à la docile de décider et d’agir pour son avenir.

Il n’est pas souhaitable que le Mentor et sa charge partagent des moments d’intimité par l’intermédiaire d’activités BDSM ou purement sexuelles. Cela risquerait fort de conduire à certaines ambiguïtés toujours préjudiciables. Le Mentor n’est ni un partenaire de jeu, ni un Entraîneur, ni un amant. Il doit rester à sa place, et la charge ne doit pas se laisser aller à jouer la tentatrice, ayant à défaut d’un Maître un Dominant qui s’occupe d’elle.

S’il est convenu que le Mentor aide sa charge à se libérer sexuellement en vue de devenir une bonne soumise pour son futur Maître ou sa future Maîtresse, il prodiguera conseils et remarques, mais il restera en retrait et ne prendra part en aucune manière aux exercices de la docile.

Il peut tout à fait arriver que la charge demande à son Mentor de lui faire découvrir l’univers du BDSM à l’occasion de telle ou telle sortie : Visite d’un magasin spécialisé, présence à une manifestation particulière, à une soirée privée etc.… Une telle démarche ne s’improvise pas. Le Mentor prend alors le temps nécessaire pour expliquer à la charge tout ce qu’elle doit savoir, de telle sorte que l’expérience soit au final positive et profitable à sa formation : Du dress code éventuel à la manière adéquate de se comporter en public – en présence d’initiés ou de profanes, en passant par le respect de la sacro-sainte Etiquette, la charge doit assimiler toutes les subtilités qui lui éviteront la honte et le déshonneur pour son accompagnant.

Plus que jamais le devoir du Dominant est alors de protéger la docile, contre tout et contre tous, y compris contre elle-même le cas échéant. L’Etiquette impose que la charge doive obéir à son Mentor dès lors qu’il est question de son intérêt le plus élémentaire ; Cela fait partie du contrat de confiance existant entre eux deux. Un bon Mentor, comme tout vrai Dominant, sait qu’il ne faut pas brûler les étapes et qu’on ne doit révéler que ce que la docile est capable de comprendre et d’accepter. Et qu’il est parfois indispensable de tempérer la docile aux yeux écarquillés face à tant de nouveautés excitantes tant pour le corps que pour l’esprit…

Affirmons enfin que l’Etiquette interdit au Mentor de faire l’entremetteur, ou simplement de pousser la charge dans les bras de quiconque, même pour un instant seulement. Au contraire, il est de son devoir de bien faire comprendre à la docile qu’elle doit poursuivre avec sérieux son but véritable qui est de trouver un Collier.

Le moment des négociations venu, le Mentor fait de son mieux pour renseigner impartialement et sagement sa charge à chacune des étapes du processus. Il peut ainsi l’aider à remplir sa Liste, à discuter avec le Maître potentiel de tous les aspects liés à la relation envisagée, et au besoin à rédiger sa Lettre d’Engagement. Je dis bien « aider » et pas faire à sa place ; Il n’en a pas le droit. Si la docile estime cela utile et rassurant, elle peut aussi émettre le souhait que son Mentor la présente (physiquement ou pas) au Maitre potentiel. Mais la mission du Mentor s’arrête impérativement à la signature du Contrat de la soumise.

Petit rappel, ce test provient de « Maître Thiabud  » qu’il n’y ait pas d’équivoque.

 

En vous remerciant de votre attention.

Sincèrement,

Dieu

« Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions. »

Confucius

Licence Creative Common.


Licence Creative Common.

Théorie du Genre.

 

Comme le dit le titre,

 

Une “théorie” ?? Vraiment ?? Définition :

Théorie

I. [Le plus souvent p. oppos. à pratique]

  • A) Ensemble de notion, d’idées, de concepts abstraits appliqués à un domaine particulier.
  • B) Connaissance(s) abstraite(s) et spéculative(s) indépendante(s) des applications.

II. Dans le domaine sc.

  • A)  Construction intellectuelle, hypothétique et synthétique, organisée en système et vérifiée par un protocole expérimental; ensemble de lois formant un système cohérent et servant de base à une science, ou rendant compte de certains faits.
  • B) P. ext. Ensemble d’opinions systématisées.


Ha mais en fait ce n’est pas une “théorie” alors c’est tout à fait l’opposé ; une “PRATIQUE du genre”. Il s’agit en dans les faits d’une IDEOLOGIE !
Mise à jour ; j’illustre cela par des vidéos plus récentes.

 

On n’est plus dans de la rercherche scientifique mais dans de la JUSTIFICATION scientifique perverse.


En vous remerciant de votre attention.

Sincèrement,

Dieu

Licence Creative Common.

Licence Creative Common.

Les différents colliers.

Ce document est libre de droit avec les conditions explicites
1) Dire de manière non équivoque que vous n’êtes pas l’auteur
2) Citer la source ; http://Lacher-Prise.info
Vous avez le droit de redistribuer en partie ou en extrait cette copie.  

Rappel : en bas de page, les COMmentaires sont ouverts à tous,
Votre avis est important, et vos opinions sont intéressantes.

[TELECHARGER LE TEXTE]


 

Le collier, mais en fait « les » colliers,

En construction

Cet article est en cours de relecture, et sera bientôt disponilbe,

Merci.

En-construction

En construction

Licence Creative Common.

Licence Creative Common.

Ce document est libre de droit avec les conditions explicites
1) Dire de manière non équivoque que vous n’êtes pas l’auteur
2) Citer la source ; http://Lacher-Prise.info
Vous avez le droit de redistribuer en partie ou en extrait cette copie.

 [TELECHARGER LE TEXTE]

 

Huit degré de la Soumission.

 
 

Ce test provient de « Cercle O  » qu’il n’y ait pas d’équivoque.

 
 

« 1° degré : l’amoureux non-dominant

010get_img[1]Il n’est pas dans l’échange de pouvoir ni dans le contrôle et ne donne pas d’ordres. Il apprécie seulement l’intensification de sa sexualité que lui apporte la mise en scène BDSM. Il se sent conforté dans ce jeu si la partenaire en tire du plaisir.
Il n’essaiera pas de nouvelles pratiques sans en avoir auparavant discuté avec elle et être certain que cette dernière appréciera ce changement.
Son plaisir est avant tout axé sur l’activité sexuelle et non pas sur la « fessée » ou le contrôle de l’autre.

2° degré : Le jeu de rôle dominant mais pas maître

Très souvent, il trouve ses partenaires sur le Net. Il sera dominant et semblera être capable de tout contrôler. Il aimera jouer des rôles : sur le registre de l’humiliation, sa « soumise » devra le servir, se mettre à genoux ou agir comme il veut. Il aime « former » de nouvelles soumises. Il se sent ainsi sûr de lui malgré son peu de connaissance du D/s. Il ne forcera pas la soumise dans ses limites, sauf dans une relation de cybersexe.
Ce type de « dominant » se vantera des esclaves qu’il a eues et de celles qu’il a formées.

3° degré : le jeu de rôle dominant/maître

044get_img[3]Il aime jouer au « maître » qui contrôle le jeu. Il veut que sa « soumise » porte un collier avant même qu’un premier rapport soit établi. Dans les conditions qu’il aura dictées, il se fera servir et la soumise devra satisfaire à ses besoins.
Il ne se préoccupe absolument pas de la progression de sa soumise. Il ne donne que rarement des « exercices » et même dans ce cas, le feed-back est minimal.
Et s’il est dans un registre de contrôle et de domination, celui-ci ne servira pas à faire progresser la partenaire.

4° degré : le véritable dominant non-Maître

Il contrôle et commande la soumise mais à titre provisoire et dans les limites convenues. La différence avec le précédent c’est que celui-ci sait que le pouvoir vient du sujet soumis. Il est habituellement excité d’être servi sexuellement. Il n’éprouve pas de satisfaction à forcer la soumise. Il met plutôt leurs jeux en scène dans les limites définies. Et bien qu’il cherche son plaisir dans la domination, il est certain que sa soumise y trouvera elle aussi et grandement le sien.

5° degré : le véritable dominant maître de jeu

Il prend aussi le contrôle mais c’est une habitude provisoire et dans des limites consenties. Il éprouve de la satisfaction d’être servi. Il met en scène, en jouant sur la soumission de sa partenaire et la douleur légère qu’il lui apporte.
Malgré cela, il ne va pas assez loin pour libérer des endorphines chez la soumise. Il tire plaisir à être à l’origine de la douleur et non de ce que peut éprouver cette dernière.
S’il contrôle la soumise, il ne contrôle pas la « séance » et celle-ci se terminera au même niveau d’intensité qu’elle avait commencé.

6° degré : le maître dominant non engagé dans le temps

009get_img[2]Il domine le rapport, mais peut avoir convenu de limites. Il veut être servi par la soumise tant dans les activités érotiques que non-érotiques. Dans les limites consenties, la soumise doit satisfaire à ses besoins et ses désirs. Il donnera des taches à exécuter à sa soumise sans pour autant se préoccuper de leur accomplissement.
Il jouera le rôle du dominant seulement quand il sera dans l’humeur de le faire. Le jeu de rôle peut durer plusieurs jours («Maître le week-end seulement ! ») mais en conservant, pour chacun, la liberté de renoncer à tout moment. Cette durée est habituellement définie par les contraintes du temps qu’ils peuvent passer ensemble. Lorsque la relation perdure, il a toujours une bonne raison pour que celle-ci ne soit pas à plein temps.

7° degré : le vrai maître à temps partiel

Dans la relation « Maître/esclave » en cours, il considère sa soumise comme sa propriété exclusive à plein temps. Il cherche à distinguer ce qu’elle veut et/ou a besoin et souhaite que sa soumise « grandisse ». Habituellement il règlera les détails de la vie courante de sa soumise (taches à exécuter, vêtements à porter, etc…). Il consacre la majeure partie de son temps à ses divers engagements mais réserve le maximum de son temps libre à sa soumise.
Ses mises en scènes ont pour but de faire progresser sa soumise. Il contrôle les réactions de la soumise, en observe constamment les changements physiques et maîtrise la progression de l’action en fonction de la libération des endorphines pour l’amener dans le « subspace ». Il a à cœur de l’accompagner dans « son retour » et se préoccupe alors de ses besoins.

8° degré : le maître à plein temps

060get_img[16]Il a le contrôle total du rapport mais pense aussi au bien-être de l’esclave. Les limites posées sont considérées comme des occasions de faire progresser la soumise par des « devoirs » à exécuter dans le cadre de la relation.
Il considère sa soumise comme un bien précieux et consacre du temps à la façonner, « la polir » par la formation. Au quotidien même si son rôle est semblable au « mari vanille », il demeure le gardien de la relation et le garant du bien-être de la soumise.
En raison de l’échange total de pouvoir, celui-ci s’étend sur les différentes facettes de la vie de l’esclave (physique, émotionnel et mental). Une relation de ce type est habituellement définie beaucoup plus soigneusement que le mariage traditionnel.
Souvent un contrat est signé spécifiant la durée du contrat, les règles à respecter par l’esclave. Ce contrat est normalement basé sur les règles de D/s dans des termes qui seront agréés par les deux protagonistes. Il contiendra aussi les modalités de progression de la soumise.
La rupture du contrat ne peut intervenir que par le fait du maître qui peut aussi le renouveler lorsque le contrat arrive à expiration. »

En vous remerciant de votre attention.

Sincèrement,

Dieu

« Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions. »
Confucius

Licence Creative Common.


Licence Creative Common.

Encylopédia, BD²S²M vulgaris.

Ce document est libre de droit avec les conditions explicites
1) Dire de manière non équivoque que vous n’êtes pas l’auteur
2) Citer la source ; http://Lacher-Prise.info
Vous avez le droit de redistribuer en partie ou en extrait cette copie.

Rappel : en bas de page, les COMmentaires sont ouverts à tous,
Votre avis est important, et vos opinions sont intéressantes.

[TELECHARGER LE TEXTE]

Texte initial 2004,première publication 2010.
Révision 2014.


BD²S²M vulgaris.

Avant toute chose je tiens à faire une présentation en deux points.

La première essentielle le « glossaire » afin d’expliquer les mots, les origines. Comprendre la base de toute chose avant de grimper les étages.

Le seconde plus autocritique d’un monde face à la mode, les deux se côtoient et ne se comprennent pas.

Quelques sources :

http://wapedia.mobi/fr/BDSM

Le cercle de Mylady

Préambule

I) Définition

  1. Bondage & Discipline
  2. Domination / soumsion
  3. Sadisme + Masochisme
  1. S+M
  2. TOP/BOTTOM
  3. D/s
  4. B&D

Conclusion

II) Vue de l’intérieur

 Fin

Préambule

« BDSM », l’acronyme mal compris lui-même en premier lieu.

Il ne s’agit pas de « BDSM » prononcé ‘bédéhéssaime mais B.D.S.M : BD. et D.S. et S.M. « conventionnellement » regroupés en factorisant les lettres en doubles : BD²S²M en somme.

Il s’agit donc de TROIS « univers » distincts et bien évidement NON concurrentiels

  1. B.D. : Bondage et Discipline.
  2. D.S. : Domination et Soumission.
  3. S.M. : Sadisme et Masochisme.

Il n’est pas obligatoire d’adhérer à tout.

J’introduis donc la valeur FONDAMENTALE de ces relations « particulières » : La liberté.

Ne perdez pas ce mot à l’esprit : « Liberté », je m’en servirai à mainte reprise et je me permettrai aussi d’expliquer et le mot et ses valeurs.

Je me permets une large digression par des « raccourcis » qui feront certainement bondir les puristes, mais qui permettront cependant d’expliquer le plus simplement possible de manière rapide et le fond et la forme, au non initiés, aux néophytes et une piqure de rappel aux autres.

Lire la Suite.